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angeludith
1 novembre 2009

Suspension

...

Pluie d'or par la fenêtre. Au loin, un chien aboie, un coq chante.

Les pommes tombées à terre exhalent un nourricier parfum.

Mon enfant dort encore.

J'appelle le vent, et la pluie, la douceur d'une caresse aux portes de l'hiver.

C'est le jour des morts, et je suis le fruit de l'amour.

Et je désire. Pourtant le sang ne coule plus entre mes cuisses.

Il me dit l'automne lui aussi, et des frissons si une main aimée juste me frôle,

le printemps est là déjà comme espérance joueuse. 

J'ai envie de danser au jaune du bouleau,

aux bourdonnements des jours plus courts, aux lueurs brumeuses

des matins à venir, à mon sexe tiède et humide comme cette terre tendre,

je suis vivante encore.

...

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Commentaires
H
C'est beau ! On y sent la vie, le frémissement.
O
Je ne sais pas quoi sentir après la lecture du texte. La mélancolie ? Des regrets ? La joie de vivre ? Encore ?
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